Ma fille se prostitue : que dois-je faire ?

Lorsqu’un parent d’un enfant, c’est compliqué d’assurer son éducation, mais cela l’est encore plus lorsqu’il s’agit d’une adolescente. Les jeunes filles de nos jours sont très émancipées et sans suivi véritable, elles sont vulnérables aux personnes mal intentionnées qui veulent profiter de leur naïveté. La prostitution est connue comme le plus vieux métier du monde, sauf qu’en ces temps modernes, les proxénètes changent de techniques d’approches et ciblent les plus jeunes. Lorsqu’une jeune fille commence à se prostituer, certains signes avant-coureurs vous permettent en tant que parent de le savoir.

Surveiller tout changement radical

Si votre fille se met à faire des choses qu’elle n’avait pas l’habitude de faire, vous devez vous poser des questions sans toutefois la brusquer. Elle peut décider de se faire tatouer, de faire un piercing, de se vêtir de façon extravagante, ou encore d’avoir une mauvaise fréquentation.

Aborder la question à chaud

Même si la mineure se montre réticente, vous devez trouver le moment opportun pour communiquer avec elle. Tout prétexte pour dialoguer est la bienvenue. Certaines ados fuguent uniquement pour attirer l’attention de leurs parents.

L’informer sur les dangers des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont dangereux pour les mineurs et même les adultes, car on n’y fait pas que de belles rencontres. Une mineure est plus exposée au danger des réseaux sociaux, raison pour laquelle en tant que parent, vous lui en parlez. Les trafiquants d’humains et de sexe sillonnent régulièrement ces plateformes à la recherche des nouvelles proies à appâter. Ils consultent le profil et créent des faux profils pour être amis et une fois que l’enfant est prise dans le piège, ils promettent monts et merveilles.

Ne pas juger pas votre enfant

Chaque parent a été jeune qui plus est adolescent. On sait à quel point cette phase du cycle de la vie peut être complexe, lorsqu’on n’a pas le bon encadrement. Si votre fille se prostitue, faites-le lui savoir sans pour autant la juger. A cet instant précis, elle n’a pas besoin de remontrance, mais d’écoute et de réconfort.

Ne jamais lâcher prise

La majorité des victimes de prostitution ont honte et préfèrent cacher leur vie de prostituée à leurs proches par peur que leur proxénète ne s’en prenne à eux. Si votre enfant est en danger, il est nécessaire qu’elle se sente protéger de son bourreau. Votre devoir en tant que parent est d’assurer sa sécurité en toutes circonstances.

Observer son copain

Le proxénète ne souhaite pas être vu en compagnie d’une mineure. Il commence alors par une préparation du terrain comme identification des points faibles de la jeune fille. Il lui promet qu’elle n’aura pas à faire ce métier pour longtemps, il lui garantit une protection certaine. Il l’isole de ses amis et fait tout pour qu’elle se sente en confiance et aimé.

Accepter de se sentir impuissant

On recommande aux parents de recourir aux services d’un spécialiste comme le psychologue. Car étant dans une situation de stress et de colère, vous ne pourrez pas aider votre fille.

Lutte contre le système prostitutionnel et accompagnement des personnes prostituées

La prostitution en France recouvre de nombreuses manifestations (prostitution de rue, en ligne, étudiante, prostitution de femmes, d’hommes ou de personnes transgenre). Si ce phénomène est difficile à quantifier, il ressort tout de même que les prostituées sont généralement des femmes, et que la plus grande partie de la prostitution se fait sur la voie publique. La prostitution a évolué et cède la place depuis quelques années à l’exploitation sexuelle et la traite des hommes. Ces derniers utilisent des réseaux criminels et la vulnérabilité qui sont des facteurs déterminants d’entrée ainsi que le maintien dans la prostitution. Elle est marquée par des violences graves et des séquelles psychologiques et physiologiques majeures.

Pour l’abolition de la prostitution

Un engagement abolitionniste de la France concernant la prostitution a été conforté au travers de différents textes. Il implique la suppression de toute disposition qui réglemente ou favorise la prostitution tout en poursuivant un objectif de protection des victimes et de répression de l’exploitation sexuelle. Ce dernier vise également à prévenir l’entrée dans la prostitution et aider les victimes à identifier des alternatives.

Une loi pour lutter contre le système prostitutionnel et accompagner les personnes prostituées

D’après la loi du 13 avril 2016, dont l’objectif est de renforcer la lutte contre le système de la prostitution et accompagne des personnes prostituées. Cette loi prend compte le phénomène prostitutionnel dans son ensemble et contribue au :

  • Renforcement de la lutte contre le proxénétisme qui prévoit un dispositif de signalement des contenus illicites sur le web et renforce les mesures de protection des personnes qui témoignent à l’encontre des réseaux criminels.
  • A l’amélioration la prise en charge des personnes victimes de prostitution de proxénétisme ou de traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle, avec la création d’un parcours de sortie de la prostitution proposé à toute personne qui souhaite accéder à des alternatives.
  • A la responsabilisation des clients de la prostitution en créant une infraction de recours à la prostitution d’autrui,
  • Au favoritisme d’un changement de regard sur la prostitution via des mesures de sensibilisation du grand public et de prévention en direction des jeunes.

La lutte contre la prostitution dans le 5ème plan interministériel

La prévention et la lutte contre la prostitution constituent un problème à part entier des politiques publiques de lutte contre les violences faites aux femmes. Elle figure dans le 5ème plan qui se décline en trois objectifs dans ce domaine :

  • Mise en place le parcours de sortie de la prostitution et d’insertion sociale et professionnelle pour l’accompagnement des victimes,
  • Condamner les acheteurs d’actes sexuels,
  • Prévenir l’achat d’actes sexuels.

Il existe des hommes de loi qui prennent en charge la gestion des actes de prostitution. Les avocats font partie de ce corps de métier qui défend et assure les intérêts des victimes de la prostitution. Mais pour choisir le vôtre, vous pouvez vous référer à certains critères spécifiques pour être sûr de son professionnalisme.

Prostitution des mineurs en France : comment lutter contre ce phénomène ?

La loi du 04 mars 2002 sur l’autorité parentale proscrit la prostitution des mineurs et considère des mineurs prostitués comme des victimes. Et pour cause, la prostitution des mineurs ne cesse de croître. Face à cette situation, l’Etat a présenté le 15 novembre 2021, un plan de lutte contre la prostitution des mineurs. Les mineurs sont des victimes de la prostitution dans les situations de vulnérabilité.

Comment faire face à ce fléau ?

Face à l’augmentation de la prostitution, un plan a été mis sur pied, et il s’articule autour de 5 axes principaux :

  • Améliorer l’information sur le sujet en créant des espaces d’information sur tout le territoire pour les mineurs, ainsi que leurs proches. Il convient également de sensibiliser le grand public.
  • Renforcer le repérage : il s’agit de développer la formation des spécialistes en contact avec des mineurs. Mais également d’améliorer la procédure de signalement de comportements suspects en particulier sur les plateformes d’hébergement locatif, dans les hôtels, et d’intensifier la communication sur les réseaux sociaux. En cas de constat de la prostitution, une procédure de signalement est mise en place pour une meilleure prise en charge des victimes.
  • Protéger les victimes en leur attribuant le statut de mineurs en danger, en créant un dispositif d’accompagnement et d’hébergement dans chaque département tout en structurant une offre de soins spécifiques.
  • Réprimer de façon efficace les clients et les proxénètes,
  • Organiser un pilotage national sur le plan territorial via un partenariat entre les spécialistes concernés.

La prostitution des mineurs en France de nos jours

Cette prostitution touche plus les jeunes filles adolescentes. Les victimes sont généralement issues de tous les milieux sociaux. Des mineurs étrangers qui ne sont pas accompagnés. Certains mineurs sont dans des situations de faiblesse (pauvreté extrême, carences affectives, ruptures familiales, violences familiales). Les mineurs sont parfois dans un déni de victime et une banalisation des faits.

Concernant les proxénètes, il s’agit généralement des hommes avec des antécédents judiciaires. De plus en plus d’anciens délinquants se tournent ainsi vers la prostitution, car les gains sont élevés. Aussi, les possibilités de blanchiment d’argent sont nombreuses et faciles.

Le proxénétisme des mineurs est couramment exercé sur la voie publique (rues, établissements scolaires, et gares) et sur internet via les sites d’annonces (les victimes se présentent comme majeures) ou encore les réseaux sociaux. Les actes payants ont lieu dans les chambres d’hôtel, des appartements loués ou encore au domicile des clients.

Lorsque votre enfant ou un membre mineur de votre famille est victime des abus des proxénètes, vous pouvez faire recourir aux services d’un expert du droit comme un avocat en droit de la prostitution. Grâce à son savoir-faire et ses années d’expérience, il met ses connaissances à votre service et vous oriente sur les démarches à entreprendre. Si vous connaissez l’identité du proxénète, vous pouvez intenter une action en justice contre ce dernier pour avoir réparation des préjudices moraux subis par la victime.

Comment faire des rencontres entre adultes pour briser la solitude à Genève ?

La solitude peut être une épreuve difficile à surmonter. Elle peut être déclenchée par la perte d’un être cher, une rupture amoureuse ou même le simple fait de vivre seul. Quelle que soit la cause, la solitude peut avoir des effets négatifs sur la santé mentale et physique. De ce fait, pour les hommes seuls qui cherchent une présence féminine, les rencontres entre adultes peuvent être une solution pour créer des liens authentiques à Genève.

Solliciter des escorts

L’une des solutions les plus répandues pour lutter contre la solitude est d’avoir recours aux services d’une escort girl. De quoi s’agit-il en réalité ? Une escort girl est littéralement une personne de sexe féminin dont vous pouvez louer les services pour une durée donnée.

Le principal rôle de cette dernière sera alors de vous tenir compagnie et de vous réconforter par le plaisir sexuel ou sensuel. Il existe par exemple une large offre d’Escort à Genève proposant généralement de nombreuses prestations. C’est donc un moyen simple et efficace pour combattre la solitude.

S’inscrire sur des sites de rencontres pour adultes

Dans le même ordre d’idées, les sites de rencontres sont également une solution idéale pour tirer une croix sur votre solitude. En effet, ces derniers sont devenus de plus en plus populaires au fil des ans. À présent, ils offrent une variété d’options pour ceux qui cherchent à élargir leur cercle social.

Vous pouvez donc employer ce moyen pour ne plus vous sentir seul. Vous y trouverez même Divers Escorts, comme évoqué précédemment pour vous accompagner pour des expériences bien agréables. Toutefois, il est important de prendre des précautions lorsqu’on rencontre des inconnus en ligne et de s’assurer que l’on est en sécurité.

Discuter avec des personnes sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux constituent un autre moyen de rencontrer de nouvelles personnes et de briser la chaîne de la solitude. À cet effet, les groupes Facebook et les forums en ligne libertins peuvent être d’excellentes sources d’informations pour les événements locaux et les activités libertines.

Ils peuvent également offrir un moyen de communiquer avec des personnes partageant les mêmes intérêts et de développer des amitiés libertines en ligne, lesquelles peuvent se concrétiser dans le monde réel.

Dans le même sens, les clubs de plaisance peuvent également être une bonne option pour faire de belles rencontres. Cela étant, les clubs de plaisirs, les groupes libertins et bien d’autres sont autant d’endroits où l’on peut rencontrer des personnes et passer de bons moments.

Prostitution des adolescents : pourquoi et comment ?

Beaucoup de personnes pensent que la prostitution des mineurs se base sur l’appât du gain. On peut comprendre que leurs points de vue se base d’un point de vue matérialiste et financier, mais avec un peu de volonté, on se rend vite compte que les motivations sont bien plus profondes que la quête de l’argent facile. Pour comprendre le pourquoi de la prostitution des jeunes, il faut analyser le problème à trois niveaux.

Les enfants deviennent ce que la société veut

Il faut réellement s’intéresser sur les valeurs que nous véhiculons aux enfants surtout les jeunes adolescents. L’adolescence est une période assez agitée pour la jeune fille et le jeune garçon, et si les parents n’accordent pas du temps à leurs enfants, ils deviennent la proie des proxénètes en quête d’argent facile. Faites attention au programme télévisé que regardent vos enfants, car la plupart des publicités ou clips mettent en valeur les attributs physiques et d’autres la réussite financière. La culture de l’avoir est plus mise en avant que les valeurs intellectuelles et altruistes.

La femme est bien souvent perçue comme un objet sexuel dans la société. L’égalité des genres n’est pas très prônée et on a toujours l’impression que les femmes et le sexe sont de simples conquêtes ou des objets de collection.

Les adolescents sont exposés aux contenus indécents au monde pervers de nos jours à travers Internet, les tablettes et les téléphones Android. A cause de ces contenus violents et réalisés pour accroître l’audience, les adolescents développent un désir de domination.

Les victimes sont des adolescents avant d’être des prostituées

L’adolescence présente des caractéristiques qui facilitent la prise de risque. L’adolescent à besoin d’appartenir à un groupe. S’il est rejeté, il aura du mal à vivre cela, et il peut arriver à des jeunes filles ou garçons d’accepter des propositions indécentes simplement parce qu’ils sont à la recherche d’affectation.

Les adolescents souhaitent se donner des airs de majeurs, de prendre leur liberté et toute sorte d’indépendance. Cet attrait important est appelé escorting. Ils évoluent hors du cadre familial, font la fête à tout va, refuse d’aller à l’école et ont l’impression qu’ils sont libres. Il faut également ajouter que malgré les violences subies, la prostitution procure de l’adrénaline aux pratiquantes. Les adolescents sont toujours en quête de sensation forte. Lorsqu’on décide pratiquer ce métier, on fait abstraction des émotions pour éviter de s’attacher émotionnellement à un client.

Chaque individu à sa propre histoire

Le parcours de chaque individu est unique, mais il est possible que des points communs soient trouvés entre les individus. On retrouve souvent dans le passé d’une personne victime de prostitution des abus sexuels, des mauvaises expériences affectives et amoureuses, d’un rejet dans l’enfance et bien d’autres caractéristiques. La consommation des stupéfiants est très fréquente dans le parcours d’entrée de la prostitution. Les adolescents consomment de la drogue, de l’alcool, de la cocaïne et du THC. Différents facteurs peuvent expliquer la prostitution des adolescents de nos jours.

La réalité sur la prostitution sur l’Île-de-France

La prostitution est tout à fait légale sur le territoire Française. La loi autorise ouvertement toutes les personnes majeures à livrer son corps. Depuis la présentation de la convention des États-Unis, cette activité est reconnue même comme une profession libérale. La loi n’oppose donc pas à cette situation dans tous les cas.

Un corps contre une énumération

La qualification du mot prostitution ne trouve pas encore sa définition exacte. Chaque être humain peut avoir ses propres visions sur le domaine. Le fait de livrer son corps à un étranger peut être amené à diverses circonstances. Mais comme on dit, chacun est libre d’utiliser son corps à sa propre guise. Ce choix est donc individuel. Elle présume notamment une  application de référence par voie libre. La prostitution est reconnue comme l’un des plus grands métiers des femmes sur l’Île-de-France. La chambre criminelle du 27 mars 1996 essaie quand même de le définir comme un acte qui consiste à prêter son corps à un étranger, pour ensuite récupérer des argents, qui se portent comme un salaire en contrepartie du corps donné pour des heures ou même pour une journée. La validité dépend donc du contrat entre l’homme et la femme emprunteur.

Un choix personnel

Ce contact physique fait naître donc une obligation à une énumération. La nature n’est pas importante, car c’est ce premier critère qui compte pour être rémunéré par la suite. Le corps est donc personnel, chacun doit être responsable de ce corps qu’il porte tous les jours. C’est d’ailleurs la logique passée par le droit français. Chaque personne mérite de vivre en toute liberté et d’utiliser son propre corps par ses souhaits et pour ses propres bonheurs. La loi n’interdit surement pas la prostitution, car la décision devait venir à sa propriétaire. Tout dépend de sa manière de vivre et surtout de voir les choses. C’est parfois un sujet plus complexe, mais elle nécessite fortement une meilleure interprétation des cas.

Exhibition sexuelle

La pratique sexuelle tourne à de multiples raisons. Le Code pénal n’insiste jamais à entrer sur ce point, car le traitement de ces affaires est surtout plus complexe. Il peut intervenir seul dans les situations les plus graves. À la maîtrise du domaine de la sexualité, la cour d’appel reste toujours neutre à toutes circonstances. Il donne ouvertement une liberté cruciale à cette pratique. Pour toute personne désireuse d’entrer dans cet univers, il est important de souligner que la loi ne fait pas de contraintes ni de stopper ce souhait. Mais dans tous ces cas, l’exhibition sexuelle existe. Pour ce point, il faut bien faire attention à la maîtrise des circonstances. Trois critères sont mis en valeur :

  • La commission de l’acte en public
  • La négligence de la situation
  • L’atteinte à la pudeur publique

Le recrutement dans la prostitution

Le proxénète est une personne chargée de placer des filles auprès des clients pour du sexe en contrepartie d’une somme d’argent. Le proxénétisme est défini comme le fait d’assister, de protéger ou d’aider la prostitution d’autrui, de tirer profit de cette prostitution et d’en partager les produits ou d’en recevoir les subsides d’une personne délivrant habituellement à la prostitution.

Comment fonctionne le proxénétisme ?

Le proxénétisme est le fait de générer des bénéfices sur l’activité de la vente du sexe d’autrui grâce au pouvoir que l’on exerce sur les personnes qui se livrent à cette pratique. Le proxénétisme est illégal dans plusieurs pays, et sa définition juridique peut varier d’un pays à l’autre. C’est connu que les proxénètes et leurs collaborateurs repèrent des jeunes filles âgées de 11 à 12 ans. Mais d’après certains experts, l’âge d’entrée à la prostitution est de 14 ans. Le recrutement peut se faire partout où l’on trouve les jeunes, la forme la plus répandue passe les réseaux sociaux.

Les proxénètes utilisent des informations publiées sur les réseaux sociaux par leurs victimes afin de déterminer leurs besoins, les intérêts et leurs goûts. Ils créent une relation de confiance pour parvenir à combler le besoin des jeunes cibles. Cette technique s’appelle le grooming. Il s’agit d’une technique de séduction utilisée par le proxénète afin de manipuler et initier par le mensonge une fausse relation sentimentale pour inciter une jeune fille à se prostituer.

Les étapes d’engagement dans la prostitution

La première étape est la prise de contact qui s’actualise par un intermédiaire (ami ou proche). Cette phase est considérée comme menaçante pour la jeune fille et s’opère de manière graduelle. La deuxième phase est celle de la lune de miel et à cette étape, la jeune fille imagine les avantages qu’elle peut tirer de cette prostitution. La troisième phase, est celle de la désensibilisation et là, la jeune fille s’adonne à des activités sexuelles diverses auprès des hommes du réseau illicite constitué par le proxénète. L’appât du gain est l’étape où la jeune fille commence à se prostituer. Sa principale motivation repose sur les profits que vont lui procurer ses activités sexuelles.

La jeune fille sera confrontée au bout d’un moment à certaines situations de crise (grossesse indésirée, violence, overdose, rapports sexuels forcés). Ce moment de déséquilibre peut conduire la jeune fille à réfléchir sur la décision prise.

La prochaine étape est la distance, elle essaie de prendre du recul et se met à vivre dans la peur de tout abandonner et de changer de vie. Les proxénètes ont tendance à recruter les mineurs parce qu’ils savent qu’elles sont vulnérables et attirer par la vie de luxe. Mais certaines jeunes filles notamment celles de la rue se retrouvent contraintes de se prostituer pour améliorer leurs conditions de vie ou encore parce qu’elles sont tombées sur les mauvaises personnes. Il existe des sanctions prévues à l’encontre des proxénètes. Il existe des associations qui viennent en aide aux prostituées en leur proposant des activités de dynamisation afin de faciliter leur réinsertion.

L’émancipation de la prostitution

« Le plus vieux métier du monde », c’est ainsi que la prostitution a toujours été appelée. Une activité pratiquée dans l’ombre, mais n’arrête de se développer à cause de plusieurs facteurs. Les travailleurs du sexe se multiplient du jour au lendemain et vont jusqu’à dépasser les frontières en déménageant vers d’autres pays.

La prostitution classique dans la rue s’efface petit à petit

Cette activité a toujours été pratiquée durant la nuit pour les personnes œuvrant pour leurs propres comptes. Souvent, les prostituées s’habillent de façons extravagantes de façon à être remarquées par les passants. De nos jours, presque toutes les prostituées travaillent pour une maison clause ou pour un bordel. Ces dernières offres d’autres prestations autres que le sexe comme

  • le massage
  • la remise en forme
  • le spa
  • avec des finitions sexuelles

Ces maisons clause offrent un cadre professionnel assez luxueux pour fidéliser les clients et cette fidélité est la garantie d’un profit à long terme pour les deux parties : pour la prostituée et pour la maison.

Internet : la nouvelle plateforme de prostitution

Internet a permis à beaucoup de gens de se prostituer de manière directe ou indirecte. L’industrie sexuelle a connu un véritable saut grâce aux réseaux sociaux. Il y a des sites dédiés aux petites annonces pour trouver une prostituée en quelques clics. La prostitution virtuelle est plus facile à faire que la prostitution classique.

Sur la toile, il existe plusieurs plateformes sur lesquelles il est très facile de trouver soit des escortes soit des endroits de prostitutions (bar, bordel, maison close…). Toutefois, l’évolution de cette activité est un vrai danger pour la société parce que plusieurs mineurs sont tentés de s’y mettre aussi. La tentation de se faire de l’argent facilement est l’une des premières causes qui poussent les jeunes à pratiquer cette activité. Il y a également les artifices de la vie sur les réseaux sociaux qui incitent les jeunes filles à se prostituer pour gagner de l’argent.

Les hommes pratiquent aussi cette activité depuis toujours

La prostitution masculine fait aussi partie de l’industrie de sexe qui connait un vrai essor en ce moment. Ce sont souvent les femmes d’âges mûrs à la recherche de plaisir coquin qui demandent le service de ces jeunes hommes. Les hommes en quête de nouvelles aventures sexuelles avec une personne de même genre sont aussi les clients des hommes prostitués. La prostitution masculine est plus chère que la prostitution féminine. Les hommes n’hésitent pas à proposer des tarifs exorbitants en offrant  leurs services. Ces hommes sont surtout des jeunes qui cherchent à arrondir leur fin de mois en faisant une activité autre que leur travail. Certains ont aussi une double vie et la prostitution est l’autre face cachée de leur existence.

3 astuces pour mieux organiser ses expériences sexuelles avec des prostituées

La plupart des gens sont gênés à l’idée que leur entourage puisse être au courant de leur vie sexuelle et des expériences qu’ils font avec des prostituées. Même s’il n’y a pas de raisons de se cacher, il existe des dispositions simples que vous pouvez prendre afin de garder votre vie sexuelle à l’ombre de critiques et remarques. Cet article aborde justement la question et vous propose quelques astuces.

Faire venir son escort à domicile

Le thème escort désigne les prostituées qui sont prêtes à se déplacer vers le client dans son domicile afin de lui rendre service. La meilleure façon de protéger ces détails de votre vie est de faire venir une prostituée à domicile. En procédant ainsi, vous avez moins de chance d’attirer l’attention sur vous.

De façon standard, il faut nécessairement que le client se déplace vers le quartier des prostituées et tente d’en trouver une qui lui plaise. Ensuite, il faut passer à l’acte dans la chambre spécialement aménagée par celle-ci pour ces occasions. En procédant ainsi, vous avez de grandes chances de vous retrouver tôt où tard dans une situation inconfortable pour vous. Voilà pourquoi le recours aux escorts s’avère une meilleure solution.

Visiter des sites d’annonce

La meilleure façon de trouver une prostituée de nos jours pour une partie de plaisir est de faire confiance au numérique. Des sites d’annonces existent aujourd’hui en grand nombre pour vous permettre de ne plus avoir à fréquenter les coins des prostituées avant de conclure un rendez-vous. Il vous suffit désormais de vous inscrire sur une de ces plateformes pour consulter les offres disponibles.

Vous pourrez alors choisir le genre de femme que vous préférez en observant au préalable les profils disponibles. Il vous serait ensuite possible de faire la discussion en vue de négocier les conditions pouvant conduire à votre rencontre. Sachez d’ailleurs que les sites d’annonces favorisent ce phénomène à travers les différentes fonctionnalités disponibles sur les plateformes.

Faire des négociations complètes avant conclusion du rendez-vous

Nombreux sont ceux qui invitent des prostituées à domicile sans leur préciser les détails concernant les services qu’ils devront rendre. Si vous tenez à mieux organiser votre vie sexuelle sur ce plan tout en gardant votre intégrité, il est très important que les négociations soient approfondies. Vous vous éviterez d’avoir à subir des scandales ou même une augmentation de tarif.

En effet, une prostituée qui vient chez vous doit savoir à l’avance jusqu’où vos fantasmes pourraient vous emmener et se préparer donc. Vous devez préciser si, en l’occurrence, vous serez plusieurs hommes ou si vous êtes un couple à la recherche d’un plan à trois. Tout ceci va déterminer en fait le tarif et les conditions que votre prostituée devra fixer.

Le contrat de prostitution : la loi en parle

En France, un travailleur du sexe est un prestataire de services comme un autre. La prostitution étant associée à un service qu’une personne loue. Et contrairement au proxénétisme, ce statut jouit d’une certaine protection. Qu’il soit tacite ou exprès, il est évident qu’un contrat se forme dès que les deux parties sont d’accord.

Base juridique et définition 

La prostitution relève du droit civil. Le Code pénal n’est donc pas nécessaire lorsque tout se fait dans les règles, même lors d’une relation tarifée. Mais le juge peut apprécier une affaire selon les cas. Pour ainsi dire que cette activité n’est nullement interdite même si aucun texte n’en donne une définition précise. Sachez toutefois que tout attouchement ou contact physique ayant pour but de satisfaire un besoin sexuel est considéré comme un acte de prostitution dès qu’il y a rémunération. Voilà pourquoi le terme « travail du sexe » devient plus approprié.

Les limites : une règle de droit presque silencieuse

Aucun texte de loi n’attribue un caractère illicite à la prostitution. Mais aucun autre texte ne lui confère une existence légale. L’absence de définition légale en est la preuve. Ce sont les jurisprudences qui remplissent le vide, là où le législatif reste silencieux. Il existe pourtant des règles de droit :

  • Aucune interdiction de pratiquer cette profession n’est autorisée ;
  • Le proxénétisme n’est pas de la prostitution et est puni d’une peine d’emprisonnement ;
  • Le racolage est interdit, qu’il soit passif ou actif ;
  • Aucun mineur ni aucune personne vulnérable ne peut se prostituer ;
  • Le consentement des deux parties est obligatoire.

L’accord : est-ce qu’il en existe ?

Oui, il existe bel et bien un contrat entre le/la prostituée et son client. Le caractère vénal et l’existence de tarification font que l’accord devient un contrat de prestation de services. Et ce, même s’il n’est pas écrit et même si aucune signature n’a lieu. Il n’entraîne pas non plus de lien de subordination. Le fait qu’un individu accoste, de quelque manière que ce soit, un travailleur du sexe, lui demande ses faveurs et que ce dernier accepte traduit déjà l’existence d’une mini convention.

Et les bonnes mœurs ?

On parlera plutôt de dignité humaine puisque le corps n’a pas de valeur marchande réelle. Même s’il vend son corps, il ne se vend pas pour autant. Raison pour laquelle cette activité n’est pas considérée comme une faveur, mais comme un vrai travail. Elle serait une transaction presque banale. Seulement, la loi ne prévoit pas de protection totale contre les risques parce que le prostitué n’est pas justiciable. Ce qui signifie qu’il ne peut demander réparation dans le cas où son client refuse de payer. Encore un autre point qu’il faudrait discuter au parlement.

Qu’en est-il de la couverture médicale des travailleurs du sexe ?

Assurer une couverture médicale complète aux professionnels du sexe français était une tâche ardue, mais l’Union pour les professionnels du sexe (STRASS), un syndicat des professionnels du sexe masculin, féminin et transgenre a remporté la lutte. Des mesures sont déjà prises pour protéger les prostituées contre les diverses violences, la traite des êtres humains et toute forme d’exploitation illégale surtout envers les mineurs, cependant qu’en est-il du droit des prostituées aux soins de santé ?

Une couverture de santé minimale pour les prostituées en France avant l’année 2017

Le syndicat français, qui existe depuis 2009, demande sans relâche aux mutuelles de santé prendre en compte la couverture de santé complète pour les travailleurs du sexe, les prostituées et de discuter du statut des professionnelles du sexe. Contrairement à la croyance populaire, la France ne garantit à ses citoyens et résidents légaux qu’une couverture santé de base avant l’année 2017. Pour prétendre à une couverture complète, il faut demander une assurance maladie complémentaire par le biais de son organisation du travail, de l’université ou du bureau de chômage local. Le problème sous-jacent des professionnelles du sexe est que la prostitution est devenue illégale en France en 1960 (la France est signataire de la Convention pour la répression de la traite des personnes), ce qui signifie que les professionnelles du sexe ne peuvent pas demander une couverture médicale complète durant des années.

Les prostituées et travailleurs du sexe bénéficient d’une mutuelle de santé en 2017

Le STRASS a annoncé la mise en place d’une mutuelle santé et de prévoyance sociale pour les prostituées. Une mesure bien placée grâce au partenariat avec la Mutuelle de Prévoyance interprofessionnelle. Avant, les prostituées ne disposent pas de couverture sociale légale et de couverture de santé complète comme les salariés en France. Les frais découlant d’une maladie sont à leur propre charge ainsi que les conséquences d’un arrêt de travail. Le STRASS a réussi de créer sa propre mutuelle santé et prévoyance. Cette mutuelle prend en charge :

  • Le remboursement des frais médicaux
  • Le remboursement des frais liés à une incapacité de travail

Prévention, information et éducation sanitaire contre le VIH Sida

Les prostituées sont parmi les personnes vulnérables face à la maladie du VIH Sida. L’État français a mis en place un plan de prévention du VIH pour les prostituées comme l’organisation et la coordination des offres de prévention de divers acteurs au niveau régional. Ce plan consiste à sensibiliser les acteurs sociaux, de la santé, sociaux et juridiques en contact avec les prostituées concernant les mesures à prendre pour la prévention du VIH. L’État a pensé aussi à l’adaptation des mesures préventives aux nouvelles formes de prostitution ainsi que la prévention de la transmission du VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles aux clients des prostituées.

Comment les législateurs abordent la pratique de la prostitution ?

Les lois sur la prostitution et la mesure dans laquelle elles protègent les femmes et leur donnent accès à des avantages tels que les soins de santé varient considérablement d’un pays à l’autre. Les experts disent que dans les pays pauvres, les mesures anti-prostitution sont souvent militarisées pour punir les travailleuses du sexe qui contrôlent leur propre corps. De plus, ces lois ne sont pas toujours efficaces pour arrêter la propagation des maladies, la traite des êtres humains ou la violence contre les femmes. La profession la plus ancienne du monde est soumise à des lois complètement différentes dans différentes parties du monde, et la situation en Europe est particulièrement compliquée. Il existe essentiellement plusieurs façons différentes dont les législateurs européens abordent la prostitution.

La prostitution en Allemagne

Tout d’abord, les personnes qui souhaitent se livrer à ce genre d’activité doivent s’enregistrer auprès des autorités locales. Elles doivent obligatoirement passer une visite médicale dans un centre public de santé. Pour ouvrir une maison de prostitution, il faut un permis d’ouverture et une preuve des conditions maximales de sécurité et d’hygiène. La prostitution en Allemagne est caractérisée par plusieurs formes :

  • Le modèle du laissez-faire en prostitution qui n’interdit pas la prostitution.
  • Les prostituées opèrent en dehors du cadre juridique et ne paient généralement pas d’impôts.
  • Les bordels, le proxénétisme et d’autres formes d’exploitation d’autrui sont interdits, car il n’y a aucun moyen d’employer légalement une prostituée, mais les bordels sont généralement tolérés.

La prostitution en France

En France, la prostitution n’est pas illégale ; pourtant d’autres pratiques liées à la prostitution comme le proxénétisme est réprimé par la loi. La France a introduit de nouvelles lois sur la prostitution, rendant légale cette activité, mais les activités autour d’elle comme les bordels et le proxénétisme ont été rendus illégaux. Le gouvernement français estime que 90% des 20 000 à 40 000 professionnelles du sexe du pays sont victimes des réseaux nigérians, chinois et roumains de traite sexuelle. Dans le cadre de ces nouvelles mesures, le gouvernement français mettra également en place un programme pour aider les prostituées à quitter l’industrie.

La prostitution Nordique

En Suède, l’État interdit une personne de payer pour des rapports sexuels, mais applique des politiques de laissez-faire aux prostituées elles-mêmes. L’achat de services sexuels et le proxénétisme sont criminalisés. On considère cela comme de la criminalisation asymétrique. En appliquant ce modèle de prostitution nordique, la prostitution de rue a diminué de moitié. Les traites à des fins d’exploitation sexuelle dans le pays nordique ont diminué en adoptant la criminalisation de l’achat d’actes sexuels. Les femmes victimes de traites sont prises en charge rapidement et reçoivent un soutien et des ressources pour celles qui souhaitent arrêter de se prostituer et quitter l’industrie de sexe.

La prostitution en France

En France, la prostitution est considérée comme une activité libre et tout à fait légale et cela depuis la permutation en droit français de la convention des Nations Unies se rapportant à loi relative à la prostitution l’année 2016. La prostitution n’est alors ni interdite ni sévèrement contrôlée. Par conséquent, même si la prostitution n’est pas réprimée, il existe des nombreuses sanctions qui sanctionnent certaines formes de prostitution comme le proxénétisme et l’exhibition sexuelle.

Certaines activités environnantes de la prostitution qui sont illégales

La prostitution est définie d’une manière large comme un échange d’actes sexuels contre de l’argent. Il est devenu légal en France depuis l’année 2016, mais plusieurs activités environnantes étaient illégales, comme l’exploitation d’une maison close, le proxénétisme et la relation sexuelle avec une personne moins de 18 ans. L’âge du consentement aux relations sexuelles est de 15 ans. Des sanctions sévères sont mises en place pour sanctionner certaines activités environnantes de la prostitution :

  • Le 6 avril 2016, l’Assemblée nationale française a voté pour sanctionner les clients des prostituées d’une amende de 1500 €.
  • Une prostituée qui se livre à l’exhibition sexuelle sera punie d’une amende et peut se rendre coupable du délit d’exhibition sexuelle. Trois éléments doivent exister selon l’article 222-32 du Code de pénal pour qualifier un acte comme exhibition sexuelle. Premièrement l’acte a été commis en public, le comportement a offensé volontairement ou par négligence la pudeur publique. Le coupable est sanctionné à une peine de 1 an d’emprisonnement avec une amende de 15 000 €.
  • Un client qui se prostitue avec un/une mineure ou un individu qui se trouve dans un état de vulnérabilité encourt une peine beaucoup plus lourde, 7 ans d’emprisonnement et une amende de 100 000 €.

Qu’en est-il de la prostitution sur Internet ?

La prostitution sur Internet est devenue un business très répandu et en plein boom difficile à gérer par l’État. Les sites de petites annonces d’escort et les réseaux sociaux deviennent un canal favorisé de la prostitution, même si les pouvoirs publics essaient de trouver une meilleure solution. Une prostitution de la rue à la toile, l’argent facile obtenu sur la prostitution de la rue est encore plus facile à gagner sur le web selon les professionnels de ce métier. Les prostitués louent des appartements sur Airbnb pour recevoir ses clients. Une forme de prostitution discrète, l’article 225-5 du Code pénal sanctionne toutes les formes de proxénétisme qui est le fait d’assister, de protéger et d’offrir son aide pour en tirer profit de la prostitution d’autrui. Jusqu’ici, les mesures à prendre concernant la prostitution sur le Net restent très théoriques.

Le prohibitionnisme est une prostitution illégale

Le néo-abolitionnisme considère la prostitution comme une violence contre les femmes, et donc les clients et les proxénètes sont poursuivis, pas la prostituée. L’abolitionnisme considère la prostitution comme légale; cependant, l’exploitation de bordels et le proxénétisme sont interdits. La légalisation de la prostitution autorise la prostitution et l’emploi de prostituées, mais dans un cadre réglementé.

Prostitution masculine : une pratique dans l’ombre qui existe bel et bien

Ce n’est pas un sujet qui capte beaucoup l’attention. Ou bien il fait partie des sujets encore tabou ? En tout cas, la prostitution masculine existe même si elle n’est pas trop mise en évidente. Tout comme la prostitution féminine, celle-ci est interdite par la loi, car classé en tant que service sexuel.

La clientèle des prostitués masculins

Femmes, hommes, transsexuels… cela dépend généralement de l’homme prostitué. Certains n’acceptent que les femmes. Ils sont souvent des hétérosexuels qui veulent se faire de l’argent facilement pour joindre les deux bouts ou simplement pour des envies à assouvir. D’autres ont une clientèle masculine. Ce sont des prostitués homosexuels qui n’acceptent pas les services d’une femme.

Il y a aussi ceux qui n’ont pas de filtres quant à la nature sexuelle de leur client. Comme chez les femmes, les hommes qui pratiquent ce métier n’ont ni classe d’âge ni classe sociale définie. Il n’est pas dans l’habitude de parler de cette pratique. Lorsqu’on parle de prostitution, on pense souvent qu’il n’y a que des femmes. Certains hommes font du gigolo, mais il existe aussi des hommes qui se prostituent dans le sens propre du terme.

Une pratique très rentable surtout pour les jeunes

Pour les hommes dont la clientèle est essentiellement des femmes, la prostitution est de l’argent facile et très rentable. Ce sont les jeunes qui profitent le plus de cette opportunité. Leurs clientes sont surtout des femmes mûres dans la cinquantaine qui cherchent la compagnie coquine de jeunes hommes. Ces femmes payent bien, car elles sont souvent des mères de famille et mariées.

Des documentaires montrent que ces jeunes prostitués ont en moyenne moins de 25 ans, sont en couple et mènent une double vie. Ils se prostituent ou plutôt, ils sont des gigolos par choix pour subvenir aux besoins quotidiens et aussi pour être au top de la tendance pour les coquets. Pour ceux dont les clients sont des hommes et des transsexuels, le tarif reste vague, mais beaucoup pensent que c’est plus cher que la prostitution féminine.

Et la loi, qu’en dit-elle ?

La prostitution chez les hommes est à peu près la même que chez les femmes. Il y a les escort boy, les escort gay et les gigolos qui sont dans la catégorie des hauts de gamme. Leur tarif peut aller jusqu’à 500€ la soirée. Le proxénétisme est puni par la loi que ce soit pour le travailleur ou pour celle qui en tire profit. L’exhibition sexuelle vaut un an d’emprisonnement avec une amende si celle-ci est pratiquée à la vue d’autrui. La loi a interdit le racolage même si celui-ci est passif, mais a été abrogé depuis quelque temps et donné place à la poursuite des clients. L’achat d’acte sexuel est interdit pas le code pénal.

Prostitution d’Escort en territoire helvète

En Suisse, les Escort sont nombreuses et ne sont pas inquiétées par la loi. Ce pays où la libéralisation est le maître mot à depuis plus d’un siècle, est le seul pays d’Europe qui autorise les adolescentes de 16 ans à se prostituer. Mais qu’en est-il de la règlementation de la profession d’Escort en Suisse ?

Principe

On appelle profession d’Escort l’activité de prostitution qui s’exerce en déplacement, à la demande du client, de façon directe ou en passant par l’intermédiaire d’une agence d’Escort. On considère comme agence d’Escort une entreprise ou une personne qui, moyennant paiement, organise des entrevues entre des Escort et des clients potentiels, dans le but de conclure une « affaire ». Toute personne travaillant dans une agence d’Escort (exploitant) doit préalablement se déclarer par voie écrite aux Autorités compétentes, tout en précisant les identités et les nombres de prostituées qui passent par son agence. Cette liste doit être mise à jour dès qu’un changement de personnel s’effectue au sein de l’agence.

Les conditions personnelles nécessaires pour la personne responsable

La personne responsable d’une agence d’Escort doit obligatoirement satisfaire certaines conditions. Avant tout, il faut qu’elle soit de nationalité suisse, à défaut de quoi elle devra être en possession de l’autorisation requise pour pouvoir exercer une activité indépendante en Suisse. Cette personne doit également avoir l’exercice de ses droits civils, et être un modèle d’honneur et de solvabilité en ce qui concerne le secteur d’activité qu’elle a choisi. Un préavis favorable de la part du département de l’aménagement, du logement et de l’énergie attestant la conformité des locaux utilisés doit être possédé par ladite personne.

Obligations de la personne responsable

Naturellement, il existe certaines obligations que la personne responsable de l’agence doit respecter. Elle doit, entre autres, tenir un dossier relatant plusieurs informations sur l’agence et les Escort qui passent par l’intermédiaire de cette agence. Ces informations portent sur les prestations fournies ; les montants ; les dates d’arrivée et de départ des Escort ; le type d’autorisation de séjour et/ou de travail ; etc. La personne responsable doit également s’assurer que son agence et ses Escort n’enfreignent pas la loi sur la prostitution en Suisse. Il est primordial pour les Escort de respecter la pudeur publique ; sa tranquillité et sa santé ; ainsi que la sécurité publique. Il parait donc nécessaire et pertinent pour le gérant de bien connaitre ses droits et ses obligations en faisant contrôler ceci par un avocat Suisse spécialisé.

La prostitution et la profession d’Escort sont légales et règlementées en Suisse. Mais ce n’est pas toujours le cas en Europe.

Prostitution, violence envers les femmes

Victimes ou travailleuses, les prostituées sont toujours exposées à des violences. Elles se manifestent dès qu’on oblige une femme à se prostituer jusqu’aux pratiques sexuelles le plus violentes. Dans tous les cas, la violence est très ressentie dans ce métier. Certes, cette violence peut concerner les hommes qui se prostituent, toutefois, les exceptions confirment les règles.

Pour la prostituée qui travaille pour le compte d’une personne, le métier est une obligation. Ces personnes sont souvent victimes de menaces, de violences verbales et/ou physiques dès leur embauche. En effet, les proxénètes prennent des jeunes filles en otage avant de les envoyer sur le marché. Même à leur paiement, elles subissent des maltraitances infligées par leurs employeurs.

En plus d’être soumises à des employeurs irrespectueux, les prostituées sont aussi obligées de subir la brutalité, le déchainement et la furie des clients. En effet, en tant que professionnelles, les prostituées ne peuvent pas prétendre avoir des clients qui veuillent les ménager, tant par la parole que par les gestes et par l’acte sexuel. C’est pourquoi la violence subie par les prostituées qui ne travaillent pas pour leur propre compte est amplifiée.

Le regard de la société

La violence engendrée par le jugement de la société est aussi une forme de maltraitance à laquelle les prostituées sont soumises. Le regard de la société est sans doute la goutte d’eau qui fait sombrer ces femmes dans la perdition totale de la vie de débauche. Actuellement, avec la révolution de la prostitution, le métier est vulgarisé, en étant présent partout, sous diverses formes. Peut-être est-ce soulageant pour ces travailleurs de sexe. En effet, elles peuvent cacher leur véritable métier pour obtenir ainsi le respect de la société. Dès fois, leurs vies ont tellement changé du pire au meilleur qu’elles aient obtenu une certaine fierté, et ce malgré le regard de la société. Bref, c’est peut-être le seul bon point de la professionnalisation du métier : les femmes parviennent à supporter le jugement de la société.

La violence que subissent les prostituées n’est pas seulement morale, physique et sexuelle, mais aussi médicale. La santé des travailleurs de sexe est mise en jeu par toute sorte de stupéfiants qu’elles prennent. Étant un métier difficile à exercer, les prostituées ont besoin d’alcool, de drogue… pour les stimuler. En plus, la brutalité ou l’animosité des clients lors des actes sexuels font que des organes majeurs en soient affectés. C’est d’ailleurs le cas des déchirures vaginales, des différentes maladies touchant l’appareil ou les organes reproducteurs. Des ex-prostituées se plaignent souvent de stérilité.

Bref, « la prostitution est la forme ultime de violence envers les femmes ».

La prostitution, un véritable métier

Si métier signifie une activité légale permettant à un ou plusieurs individus de subvenir à leur besoin par le fait de toucher une rémunération en échange d’un travail bien déterminé qu’il ou ils fournissent. Pouvons-nous dire autant de la prostitution ? Devons nous la catégoriser comme une activité commerciale, sociale, médicale ou sportive ? En tout cas, de nos jours, la prostitution constitue un véritable réseau.

Forcée ou consentante, une prostituée est actuellement une travailleuse à part entière. Qu’elle exerce cette activité pour son propre compte, pour le compte d’une personne ou pour le compte de la boîte qu’elle représente, une prostituée peut travailler de jour comme de nuit, à mi-temps ou à plein temps, de façon occasionnelle ou contractuelle. Elle perçoit sa paie après chaque prestation, tous les jours, à chaque fin de semaine ou à chaque fin de mois moyennant des primes de quantité, de qualité ou de fidélité et assiduités. Pour accomplir son travail, une prostituée reçoit des avantages (habits, coiffure, maquillage, drogue…), des indemnités (déplacements, communication…) ou même des frais de représentation en fonction de la demande.

L’avènement des maisons clauses a fait de la prostitution un véritable métier. En effet, dans ces maisons clauses, les clients vont et viennent pour se relaxer et se détendre (par des massages, des spas, des remises en forme…) mais à des fins sexuelles. Des investisseurs s’engagent à fournir à des personnes, très susceptibles de se prostituer, un local, de l’immobilier (comptoir, lits, placards, canapés…) les équipements destinés aux activités officielles, les fournitures et matériels nécessaires pour les fins sexuelles.

L’univers de la mode et de l’internet est aussi des facteurs majeurs dans l’évolution de la prostitution. Ce cas concerne souvent les jeunes qui n’ont pas encore les moyens financiers pour suivre la mode. Aussi, pour avoir les vêtements, les chaussures, les sacs, les bijoux… de leur rêve, elles se lancent dans le moyen le plus facile de gagner de l’argent. Le cas du Bizi à Abidjan le confirme. Des jeunes filles de 16 à 25 ans se regroupent et forment un groupe. Le plus inquiétant dans cette situation est le fait que ces filles ne reculent devant rien pour des pratiques sexuelles folles. Les VIP sont leurs principaux clients et pour cela elles doivent s’habiller et paraître comme telles.

Avec ces activités, les prostituées peuvent partir de chez eux le matin comme tout le monde et rentrer le soir après avoir travaillé. Le plus, peut-être, pour ces filles est celui d’exercer « un travail plaisant où elles sont toujours complimentées et chouchoutées ».

Les quartiers où trouver les prostituées parisiennes

Certains quartiers sont plus connus que d’autres, les clients savent donc s’il faut se rendre à proximité du bois de Boulogne ou s’ils doivent se focaliser sur la gare Saint-Lazare. Avec les quartiers où travaillent les prostituées à Paris, les clients ne perdent pas de précieuses minutes à chercher puisque les adresses sont plus faciles à repérer.

  • Les prostituées ont l’habitude de travailler à proximité de Paris, elles ont donc réussi à s’adapter à la pénalisation des clients.
  • Vous pourrez les retrouver du côté de la gare du Nord et au Boulevard Barbès.
  • La rue de la Gaité et Montparnasse sont également deux zones très connues.
  • Les gares restent des zones privilégiées, vous pouvez donc vous rendre à la gare de Lyon.
  • Dans la capitale française, il y a également des rues à envisager si vous ne souhaitez pas vous perdre en dehors de Paris.
  • Il est conseillé de se rendre à la rue Saint-Denis et à Pigalle puisqu’il est le quartier renommé de la capitale.

Il n’y a pas forcément des jours et des heures à privilégier puisque les prostituées sont constamment présentes dans Paris et dans les environs, il faut toutefois s’y rendre le soir pour être un peu plus tranquille.

Réduction des viols par la prostitution

Si le viol a longtemps existé et persiste, c’est parce que les besoins sexuels des gens deviennent de plus en plus violents et de plus en plus malsains.

Les hommes accusent les femmes d’êtres les éléments provocateurs du viol. Ils entendent dire par là que les femmes, par leur manière de s’habiller et/ou de parler, lancent un appel au viol. Ils s’excusent en accusant les femmes d’être les sources aux actes de viol. Si pour eux, le terme viol signifie relation sexuelle que l’on impose à une personne sans avoir obtenu son consentement, on ne peut certainement pas parler de viol si l’incitation revient à la personne sur laquelle on abuse.

Quant aux femmes, elles se déclarent toujours comme victimes dans une situation de viol. Toutefois, il a été prouvé que les femmes sont difficiles à satisfaire et qu’elles cherchent par tous les moyens des partenaires susceptibles d’assouvir leurs besoins. Pour qu’une femme puisse atteindre l’orgasme, il faut que le rapport sexuel soit plus poussé vers la violence sans pour autant agresser la partenaire. C’est souvent la détermination de ce besoin qui pose problème chez de nombreux hommes qui pensent qu’il faut juste une pratique sexuelle violente pour satisfaire les femmes.

Abus sur mineurs

On parle surtout de viol lors des abus sexuels exercés sur des mineurs ou sur des personnes âgées. En effet, ces classes d’âge sont les moins susceptibles à l’incitation ou à l’appel au viol. Chez les personnes adultes, pour qu’une plainte soit reconnue comme viol, il faut avancer beaucoup d’arguments pour obtenir gain de cause. En effet, avec les modes actuelles (vêtements, stupéfiants, pratiques sexuelles,…) il est devenu difficile de juger un cas de viol. Pour cela, il faut prendre en considération plusieurs données telles que des informations familiales, sociales, médicales, ….Ce n’est qu’après études de ces éléments jugés essentiels que l’on puisse reconnaître un cas de viol.

Actuellement, il a été constaté que le nombre de viols connaît une réduction « grâce » à la prolifération de la prostitution. Etant donné que les prostituées sont disposées à exécuter toutes les demandes de leurs clients, il est logique que les acteurs du sexe fort se ruent plutôt vers les professionnels. De plus, les risques de se faire sanctionner pour viol sont minimes avec les professionnels. Et surtout, il n’existe que très peu de prostituées qui se plaignent de viol en effectuant son travail.

C’est d’ailleurs ce dernier point qui constitue une autre forme d’injustice. En effet, en administration, les sanctions sont lourdes lorsqu’une plainte est déclarée avoir eu lieu « dans l’exercice de ses fonctions ». C’est pourquoi, malgré les vices que referme le métier, les viols en prostitutions doivent être mieux considérés.

Prostitution, inséparable à l’univers de la mode

Métier de plus en plus cité par les enfants lorsqu’on leur demande le travail qu’ils veulent effectuer une fois grands, le mannequinat est un métier complexe qui cache de nombreuses facettes.

Regroupant la création, l’art, la beauté, la délicatesse, le style, l’élégance, la finesse, la célébrité, … l’univers de la mode se veut être féérique, magique et luxuriant, donc difficilement accessible. Tout ce luxe, cette vie de star, cet emploi de temps chargé, ces déplacements d’un pays à un autre et cette opportunité de rencontrer et fréquenter des hautes personnalités semblent manifester la volonté des jeunes à choisir ce métier dans leur avenir.

Si le mannequinat favorise la prostitution chez les jeunes mannequins c’est parce que le travail n’exige pas de niveau intellectuel. D’ailleurs, aucune école au monde ne peut se prétendre « destinée » à « éduquer » des jeunes pour devenir mannequins. Les conditions requises pour exercer ce métier sont une bonne mensuration et une taille répondant aux normes. Une fois ces conditions remplies, agents et agences se chargent de pousser les nouvelles recrues de façon à ce qu’elles aillent le plus loin possible dans le monde de la mode.

Le luxe du métier

Ce faible niveau intellectuel associé au luxe du métier et à la vie de star que mènent les mannequins font que ces derniers, sous la menace des stylistes de ne pas participer aux défilés, cèdent facilement aux tentations sexuelles. Les plus intelligents et bien éduqués d’entre eux se trouvent soumis à des propositions indécentes pour obtenir un marché ou un contrat. Ce cas est d’ailleurs très fréquent chez les mannequins les plus réputés du monde si nous ne citons que « Bella » ou « Adriana » selon les témoignages de Jazz Egger, un top modèle autrichien, victime d’harcèlement sexuel en exerçant son métier. C’est pourquoi, prostitution est souvent associée à mannequinat.

Ce type d’harcèlement ne concerne pas seulement les mannequins, il touche aussi les stylistes. Souvent, des pratiques sexuelles constituent les principaux enjeux pour l’obtention d’un contrat de défilé ou de vente des créations d’un styliste. Pour passer d’un simple styliste à celui de haut de gamme ou exclusif, les stylistes se livrent à des pratiques malsaines. Etant donné qu’il s’agit de leur métier ou gagne pain, les stylistes sont souvent amenés, malgré eux, à céder face aux tentations et/ou aux propositions souvent indécentes. De plus, comme le milieu est très fréquenté par des personnes riches et fortunées, des personnalités influentes et puissantes, ne pas céder aux avances et demandes ne fera que nuire la carrière des stylistes.

Apparemment, la prostitution sous toutes ses formes est déjà une pratique courante utilisée depuis longtemps dans le milieu de la mode que l’abolir n’est pas une mince affaire.

L’achat d’acte sexuel sanctionné par la loi

La France, par un vote parlementaire, a fait un autre grand pas pour faire reculer la prostitution voire même pour son abolition. Le dernier a eu lieu il y a 70 ans avec la loi pour fermer les maisons closes et ainsi mettre à mal cette pratique vieille comme le monde. Ce pays compterait approximativement 30 000 à 40 000 travailleurs du sexe. Par contre, cette dernière loi ne les concerne pas exclusivement, elle se tourne plus précisément vers la demande, c’est-à-dire les clients qui ont recours aux services des prostituées.

Si auparavant la prostitution était considérée comme un fléau, aujourd’hui, les prostituées sont considérées comme des victimes. La loi a changé de camps et se met de leur côté, espérant que cet acte va faire régresser le secteur.

Les clients

Cette nouvelle loi qui vient d’être votée vise plutôt les clients et non les prostituées. Deux ans de débats houleux ont abouti sur l’adoption de mesures aussi inattendues que radicales. Une amende de 1 500 euros, allant jusqu’à 3 750 euros pour les récidivistes, sanctionnera l’achat d’acte sexuel. Cette mesure est qualifiée d’inacceptable pour la majorité des sénateurs, car à leurs yeux, elle qualifierait les clients parmi les délinquants. Nombreux sont les sceptiques vis-à-vis de cette nouvelle loi. Elle ne va en aucun cas réduire le taux de prostitution déjà annoncé. Selon le syndicat des policiers, qui est réticent quant à l’application des mesures prises, cette loi n’aura aucun impact pour la lutte contre les réseaux de proxénétisme. L’association Médecins du Monde a déjà plaidé contre l’adoption de cette loi, en avançant auprès des parlementaires qu’elle ne servira pas à réduire la prostitution, mais au contraire, cette loi ne fera qu’exposer les travailleurs du sexe à plus de risques. Les prostituées seront obligées de se cacher pour protéger les clients.

Les personnes prostituées

Cette nouvelle loi penche en faveur des prostituées. Elle les classe dans la catégorie des victimes, contrairement à la loi de sécurité intérieure du 18 mars 2003. La prostitution n’est plus catégorisée dans la rubrique des délinquances, les personnes qui la pratiquent pourront témoigner sans être coupables d’infractions. Cette nouvelle mesure, par contre, a ravi les associations d’aides travaillant pour les prostituées et le Défenseur de Droit, en réitérant que l’ancienne loi n’a fait que dégrader les conditions d’exercice et de santé des prostituées. Le racolage passif n’étant plus un délit, la prostitution n’en sera que plus florissante.

Aides et accompagnement

Les victimes de la prostitution bénéficieront d’une assistance et de protection prévue par la nouvelle loi. Un fond annuel de 4,8 millions d’euros servira à mettre en place un procédé pour accompagner les prostituées voulant sortir du parcours. Elles bénéficieront aussi d’un accompagnement social et professionnel.

Les prostituées étrangères

Les prostituées étrangères pourront obtenir des séjours d’au moins six mois si elles consentent à s’engager dans le processus de sortie de la prostitution.

Nouvelle instance

Elle se chargera de la coordination et de l’organisation des actions qui seront entreprises pour les victimes de la traite des êtres humains, du proxénétisme et de la prostitution.

La prostitution dans les cités

Si la cité a toujours été considérée comme un lieu où vivent les gens civilisés, les personnes correctes ainsi que les individus cultivés et éduqués. Aujourd’hui, en plus des délinquants, elle est envahie par des mineures qui se prostituent.

Nouvelle forme de prostitution des cités, le trafic des mineures est un phénomène de plus en plus commun dans toutes les cités du monde, surtout en France. Ce trafic est moins professionnel que celui de l’Europe de l’Est où il est entrepris par des géants du proxénétisme. Toutefois, il emploie des personnes qui ont chacune des missions bien définies telles que les recruteurs qui repèrent les jeunes cibles pour l’exploitation, les démarcheurs qui sont en relation avec les clients et qui organisent les « rendez-vous » et les chauffeurs ou guetteurs qui surveillent les jeunes prostituées ainsi que les clients.

La dépravation sexuelle

Les principales raisons qui poussent les jeunes à cette dépravation sexuelle sont, avant tout, d’ordre familial. En effet, beaucoup de mineures victimes de violences et/ou maltraitances dans leur milieu familial se fuguent et se trouvent livrés aux réalités et aux besoins de l’indépendance. Bon nombre d’entre eux n’ont nulle part où aller, n’ont rien à manger et sont ainsi obligés de subvenir à leurs besoins. Ces jeunes délinquants sont les principales cibles pour appartenir à ce petit réseau de malfaiteurs. La majorité des garçons travailleront comme démarcheurs ou chauffeurs tandis que les filles serviront de marchandises.

Parmi ces fugueuses, d’autres finissent par atterrir chez leurs « copains », lesquels, justement, n’ont pas été acceptés par leurs familles pour mauvaises influences. Se trouvant ainsi en désaccord avec leurs proches, les jeunes filles partent de chez elles pour vivre avec leurs amoureux. Pour que ces derniers leur permettent de rester chez eux, ces jeunes filles doivent se plier aux volontés de leurs « chéris » même si ces derniers les prostituent.

Les photos et les images publiées à travers les réseaux sociaux constituent aussi un appel à la consommation d’objets de valeur qui coûtent cher. Souvent, ces photos affichent des personnes habillées aux dernières tendances. Or, les vêtements de dernier cri sont luxueux et coûteux. De ce fait, pour avoir les moyens de s’en procurer, les jeunes n’ont pas trente-six solutions. Livrées ainsi à la prostitution, ces jeunes se trouvent dans l’emprise de la mode.

Cette prostitution des mineures n’aurait pas lieu et ne prendrait pas d’ampleur si les clients n’étaient pas aussi exigeants et n’étaient pas de plus en plus nombreux que vicieux. En effet, s’il n’y a point de demande, l’offre finira par ne plus exister.

Prostitution et proxénétisme

Profession pour les unes, forme d’exploitation pour d’autres, la prostitution est elle une simple source de revenus ou une forme de maltraitance envers les femmes. Est-elle un métier librement choisi ou une obligation au profit d’autres personnes ? En tout cas, la prostitution est connue aussi comme « le plus vieux métier » du monde.

Nombreuses peuvent être les causes de la prostitution et du proxénétisme. Toutefois, il est nécessaire de savoir les distinguer. La prostitution est le fait de pratiquer des rapports sexuels avec des personnes qui paient juste pour l’acte. Une prostituée est une personne consentante à pratiquer la prostitution. Quant au terme proxénétisme, il désigne une activité, contraire à la loi, où il est question de tirer profit des prostituées, mais aussi de favoriser la prostitution.

Par ces définitions, nous avons pu distinguer la différence, la ressemblance, mais aussi la relation qu’entretiennent la prostitution et le proxénétisme.

Si les différences sont marquées par le consentement d’une manière ou d’une autre ou par une quelconque obligation, le paiement en fait aussi partie. En effet, les travailleurs de sexe négocient et perçoivent leur paiement directement tandis que l’argent passe par les proxénètes qui paient ensuite les prostituées qui travaillent pour eux. Il arrive même que, sous l’effet de la menace ou de la torture, les prostituées ne soient pas payées ou payées, mais sous forme de drogue, d’alcool ou autres.

Les ressemblances se manifestent par le travail du sexe, la dépendance de toute forme de stupéfiants ainsi que le fait d’être payée en se livrant à des actes sexuels. En exerçant leur travail, les prostituées s’exposent à de multiples de dangers auxquels elles sont habituées et auxquels elles doivent faire face.

Les différences entre pays

Dans bon nombre de pays, il existe toujours des relations évidentes entre prostitution et proxénétisme. Cela s’explique peut-être par le fait que le marché est envahi par des trafiquants et des malfaiteurs et que d’une manière ou d’une autre, les prostituées, pour leur sécurité, ont besoin d’appartenir à un groupe qui garantit leur protection et leur paiement. Métier difficile à supporter, la prostitution oblige les personnes à prendre ou à consommer toute forme de stupéfiants (drogue, alcool et tabac). La vulgarisation de ce métier est justement le proxénétisme où les revendeurs investissent dans les recrutements des employés, dans leurs habits et gadgets pour que les prostituées soient plus attrayantes, dans l’approvisionnement en stupéfiants, dans la recherche de gros clients, dans la protection et la surveillance des prostituées… Il arrive même que les proxénètes s’investissent dans des créations d’entreprises favorables à la prostitution et aux divers trafics (dans l’immobilier, les bars, les boîtes de nuit…).

Bref, prostitution et proxénétisme font un cercle vicieux.

La prostitution et les droits y afférents

La prostitution étant considérée comme le plus vieux métier du monde, elle n’apparait cependant pas dans la liste des professions légales. Bien sûr qu’il existe un régime juridique de la prostitution, mais son évanescence est quelque peu apparent.

Le cadre de la prostitution est plus ou moins ignoré du point de vue juridique. Un paradoxe subsiste quand on analyse ce domaine. D’une part, le droit tente de lutter contre le phénomène tout en établissant des règlementations. Ce qui revient à accepter le fait. L’abolition pure et simple aurait suffi en cas de non-reconnaissance. Règlementer revient à accepter l’existence tant matérielle que juridique d’un concept.

Il existe 3 différents régimes en matière de prostitution.

Le prohibitionnisme traduit l’interdiction pénale de la prostitution, tant pour l’acheteur que pour le vendeur, il expose ces derniers à des sanctions. Le premier comme le second sont qualifiés de délinquants.

Le règlementarisme, de son côté, il considère la prostitution comme activité autorisée, donc en tant que telle elle doit être soumise à de règlementations. Même autorisée, on ne peut pas ignorer que cette profession comporte des risques, qu’il faut essayer de combattre comme les maladies vénériennes. La règlementation s’avère donc nécessaire, voire indispensable pour la bonne marche de la société, et pour éviter que cette profession qualifiée d’immorale ne se répande. L’inscription des prostituées sur un fichier sanitaire et social est obligatoire, ainsi qu’une visite médicale régulière. Les lieux d’exercice sont limités pour conserver l’ordre public.

L’abolitionnisme a eu pour premier objectif de lever la règlementation de la prostitution. Règlementer revenait à accepter ou même à encourager cette activité. L’abolitionnisme, de ce fait, tente d’abolir la règlementation, avant d’abolir par la même occasion la prostitution.

Ces trois concepts qui décrivent les régimes juridiques de la prostitution sont aujourd’hui encore d’actualité. La France, en adoptant la loi qui mettent les prostituées dans le camp des victimes, tâtonne dans son raisonnement de réduire les réseaux qui exploitent les prostituées par la traite ou par le proxénétisme. Il reste à savoir si cette mesure amènera les résultats escomptés ou au contraire, cela ne fera qu’accroître un nombre déjà hallucinant des pratiquants de cette profession (estimé à plus de 50 000).