La prostitution dans les cités

Si la cité a toujours été considérée comme un lieu où vivent les gens civilisés, les personnes correctes ainsi que les individus cultivés et éduqués. Aujourd’hui, en plus des délinquants, elle est envahie par des mineures qui se prostituent.

Nouvelle forme de prostitution des cités, le trafic des mineures est un phénomène de plus en plus commun dans toutes les cités du monde, surtout en France. Ce trafic est moins professionnel que celui de l’Europe de l’Est où il est entrepris par des géants du proxénétisme. Toutefois, il emploie des personnes qui ont chacune des missions bien définies telles que les recruteurs qui repèrent les jeunes cibles pour l’exploitation, les démarcheurs qui sont en relation avec les clients et qui organisent les « rendez-vous » et les chauffeurs ou guetteurs qui surveillent les jeunes prostituées ainsi que les clients.

La dépravation sexuelle

Les principales raisons qui poussent les jeunes à cette dépravation sexuelle sont, avant tout, d’ordre familial. En effet, beaucoup de mineures victimes de violences et/ou maltraitances dans leur milieu familial se fuguent et se trouvent livrés aux réalités et aux besoins de l’indépendance. Bon nombre d’entre eux n’ont nulle part où aller, n’ont rien à manger et sont ainsi obligés de subvenir à leurs besoins. Ces jeunes délinquants sont les principales cibles pour appartenir à ce petit réseau de malfaiteurs. La majorité des garçons travailleront comme démarcheurs ou chauffeurs tandis que les filles serviront de marchandises.

Parmi ces fugueuses, d’autres finissent par atterrir chez leurs « copains », lesquels, justement, n’ont pas été acceptés par leurs familles pour mauvaises influences. Se trouvant ainsi en désaccord avec leurs proches, les jeunes filles partent de chez elles pour vivre avec leurs amoureux. Pour que ces derniers leur permettent de rester chez eux, ces jeunes filles doivent se plier aux volontés de leurs « chéris » même si ces derniers les prostituent.

Les photos et les images publiées à travers les réseaux sociaux constituent aussi un appel à la consommation d’objets de valeur qui coûtent cher. Souvent, ces photos affichent des personnes habillées aux dernières tendances. Or, les vêtements de dernier cri sont luxueux et coûteux. De ce fait, pour avoir les moyens de s’en procurer, les jeunes n’ont pas trente-six solutions. Livrées ainsi à la prostitution, ces jeunes se trouvent dans l’emprise de la mode.

Cette prostitution des mineures n’aurait pas lieu et ne prendrait pas d’ampleur si les clients n’étaient pas aussi exigeants et n’étaient pas de plus en plus nombreux que vicieux. En effet, s’il n’y a point de demande, l’offre finira par ne plus exister.